mardi 8 mars 2011

SOLIDARITE AVEC LES FAMILLES ROMS DE VILLENEUVE LE ROI

Nous tenons à vous faire part de notre vive inquiétude et de notre profonde réprobation en ce qui concerne la campagne de la municipalité de Villeneuve le Roi à l’encontre des familles roms.

Depuis début février, la municipalité de Villeneuve le Roi diffuse et fait signer une pétition, relayée par des banderoles en ville, demandant au Conseil Général du Val de Marne l’évacuation de familles roms installées sur un terrain départemental. On peut lire dans ce texte : « Humainement, cette situation n’est pas une solution ni pour les Villeneuvois, ni pour les Roms eux-mêmes ».

Oui cette situation n’est pas acceptable et est loin d’une vie digne pour ces familles roms recherchant une vie meilleure ! Mais ce que ne dit pas le Député Maire de VLR c’est que l’expulsion qu’il demande signifie pour ces familles un retour à la rue et de nouvelles errances, d’expulsion en expulsion, tout en sachant que le retour pour vivre en Roumanie est impossible pour cause de grande pauvreté et de discriminations…

Alors que l’Union européenne lance un programme d’insertion pour les roms avec des moyens financiers pour qu’ils trouvent enfin une vie meilleure, alors que dans le Val de Marne et ailleurs, des familles bénéficient avec succès depuis plusieurs années de projets d’insertion, M. le Député Maire ne parle de ces familles que comme un danger, comme un problème permanent, ne proposant rien d’autre que l’exclusion et la discrimination.

Depuis plusieurs mois, la municipalité refuse tout contact avec le Comité de Soutien qui apporte des aides et organise son action pour l’accès aux droit commun, le logement, le séjour, l’emploi, l’éducation, la santé… Rien n’est fait pour ces familles en détresse de ce qui incombe à une municipalité : les ordures ménagères ne sont pas ramassées, aucun point d’eau n’est installé, pas de domiciliation… Rien n’a été fait pour aider à la scolarité des enfants…

Nous dénonçons l’objectif et le contenu de la pétition et nous appelons leurs auteurs à la raison. La haine véhiculée depuis cet été contre les roms en France a causé beaucoup d’émoi et d’indignation en France comme à l’étranger. Des citoyens, des associations, des collectivités territoriales se sont mises en chemin pour créer des conditions d’accueil dignes. Depuis plusieurs années, le Conseil général du Val de Marne soutient une politique d’insertion sur plusieurs sites, avec quelques communes, en lien avec des associations.

Le Conseil Général a retiré une demande d’expulsion cet été et c’est tout à son honneur : c’est un signe fort contre l’exclusion, contre la xénophobie… c’est un signe d’espoir pour envisager une sortie des familles de ce terrain précaire.
Le travail engagé et les actions de solidarité, avec le Conseil Général et le milieu associatif doivent permettre la mise en place prochaine d’un projet d’insertion social concerté, durable et réaliste, fondé sur la volonté de tous d’accéder aux droits fondamentaux inscrits dans toutes les déclarations des droits de l’homme.
Au lieu d’orchestrer le rejet et la haine, la municipalité de Villeneuve Le Roi, peut s’investir dans un tel projet, cela donnerait plus de puissance aux actions positives et inscrirait cette commune dans une démarche soutenue par l’Union Européenne pour l’insertion des roms !!!

Nous demandons qu’au moins elle ne détruise pas le travail en cours, qu’elle ne fragilise pas la construction de l’insertion ; qu’au moins elle mette en place ce qui lui incombe en tant que collectivité territoriale : le ramassage des ordures ménagères, l’accès à l’eau, l’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité pour les familles roms, l’aide à la scolarité, l’accès au CCAS,…

Il est important de soutenir ce projet et non l’expulsion, d’apporter la solidarité et non le rejet aux familles. Cette période sur le terrain est transitoire, nous l’avons toujours dit ; personne n’a envie de vivre dans un lieu précaire par plaisir !

Ces familles ont droit au respect et à la dignité comme tout être humain. Qui plus est, ils sont citoyens européens !

Nous appelons la population de Villeneuve le Roi, par delà les difficultés, à ne pas accepter la haine et la discrimination, à œuvrer à une issue positive et humaine pour ces familles, à agir Tous Ensemble pour les valeurs qui ont fait la grandeur de la France : Liberté, Egalité, Fraternité, Solidarité.

Comité de Soutien aux Familles Roms de Villeneuve le Roi, Serge Leyronnas
Romeurope 94, Michel FEVRE
MRAP 94, Yves Loriette
LDH 94, Jean Luc Millet
Imagine Villeneuve le Roi, Marianne Collet
FCPE 94 et Villeneuve le Roi, Catherine Couspeyre
Europe Ecologie Les Verts, Patrice Fauquemberg
Parti Communiste Français Villeneuve le Roi/Ablon, Grégory Géminel
Front de Gauche, Joël Josso
Parti Socialiste Villeneuve le Roi, Colette Fredonnet
Syndicat CGT des communaux de Villeneuve le Roi, Michèle Boulineau et Marie Allenou
Coordination syndicale départementale 94 CGT, Roland Perrier
Femmes Solidaires 94, Pierrette Calvao
Jeunesse Communiste, Jalys Chibout
Amnesty International
Réseau Education Sans Frontières

lundi 7 mars 2011

INTERCONNEXION SUD DES LIGNES TGV


Débat Vendredi 11 mars 19h

Salle de l’école Jules Ferry, rue des Tilleuls, près de la poste


Présentation du projet officiel et des différentes variantes, état du débat en cours



Depuis décembre 2010 un débat public officiel est engagé sur le futur tracé de l’interconnexion sud des lignes à grande vitesse. Une commission particulière du débat public a été mise en place. Un site est dédié à ce débat : http://www.debatpublic-interconnexionsudlgv.org/ http://www.debatpublic-interconnexionsudlgv.org/>. Vous pouvez y retrouver le projet de Réseau Ferré de France, les vidéos des réunions d’Orly et de Villeneuve Saint Georges, de nombreuses questions posées et les réponses de RFF….

2 Réunions se sont déjà déroulées à nos portes à Orly et à Villeneuve Saint Georges. Une réunion officielle devrait se dérouler à Villeneuve le Roi le 15 avril prochain.

Mais de quoi s’agit il ?

De plus en plus nous voyageons en TGV. Les gares parisiennes sont saturées. De nouvelles gares sont donc nécessaires et dans le même temps, sur la partie sud de l’Ile de France, les TGV doivent pouvoir disposer de lignes propres alors qu’aujourd’hui nous les voyons passer sur les mêmes voies que le RER entre Orly ville et Les Saules.

Le projet consiste donc en la création d’une ligne dédiée aux TGV entre Massy (91) et les lignes TGV du sud, de l’est et du nord.

3 variantes sont proposées au débat public, A, B, C.

C’est pour quand ?

Le projet sera réalisé dans 15 ans environ. C’est à la fois long et très court compte tenu de l’ampleur des démarches et du chantier. De plus le trajet définitif (variante A, B ou C) sera choisi pour la fin de 2011.

Quels enjeux pour Villeneuve le Roi et Ablon ?

Une gare sera réalisée à Orly mais 4 emplacements sont possibles. Quel impact cela aura-t-il sur le trafic de l’aéroport ? Ensuite selon les variantes les TGV pourraient passer en aérien ou en souterrain. Personne ne veut de l’aérien mais si les TGV passent en souterrain, quelles conséquences cela a-t-il (ou pas) pour les habitants ?

Une gare TGV pourrait être réalisée à Villeneuve Saint Georges. Cela ne représente-t-il pas une opportunité pour Villeneuve le Roi ?

Tous ces débats nous concernent.

Le débat public officiel est donc en cours, les Villeneuvois savent à peine de quoi il s’agit mais Didier Gonzales à son habitude, lance une pétition contre le passage en souterrain et contre la gare à Villeneuve Saint Georges !

L’association IMAGINE choisit une autre voie, celle de l’information, du débat, de la réflexion et de l’intelligence collective :


VENDREDI 11 MARS 19H

Salle de l’école Jules Ferry, rue des Tilleuls, près de la poste


Présentation du projet officiel et des différentes variantes, état du débat en cours

Collation partagée à l’issue du débat pour finir dans la convivialité.

jeudi 20 mai 2010





Un premier rendez-vous, un premier succès ! Le collectif pluraliste pour la sauvegarde et le développement du triage SNCF de Villeneuve-saint-Georges a tenu sa première réunion publique mardi 18 mai à Villeneuve-triage. Plus 200 personnes ont participé au débat. Parmi elles, de nombreux syndicalistes (SUD Rail, CGT, CFDT), de nombreux élus locaux, départementaux, régionaux, parlementaire [1]… La discussion a montré une large convergence de vue des participants quand à l’analyse de la situation du fret ferroviaire. Le projet de la SNCF d’abandonner l’essentiel du transport des marchandises par lotissement (Wagon isolé) et de fermer de nombreux triages dont celui de Villeneuve-saint-Georges ou du Bourget, a été jugé inacceptable par l’ensemble des intervenants. Le caractère anti-démocratique d’une telle décision a été particulièrement souligné s’agissant d’un dossier qui concerne l’intérêt général. De nombreux témoignages ont montré que le rail a de l’avenir et des exemples de développement possible du trafic ont été données, comme par exemple sur le site industriel de Villeneuve-le-Roi. SNCF et gouvernement doivent entendre ces exigences et renoncer à leur projet de fermeture du triage ! Le collectif sera présent et aura un stand lors de l’escale du Festival de l’Oh ! à Villeneuve-triage les 12 et 13 juin prochain. Enfin, le collectif a rappelé sa demande d’une entrevue avec Monsieur le ministre de l’environnement, de l’énergie, du développement durable et de la mer, ainsi que la tenue d’une table ronde sous l’autorité du préfet du Val-de-Marne concernant l’avenir du triage et du site ferroviaire de Villeneuve-saint-Georges. Cette entrevue pourrait réunir l’état, les collectivités, la SNCF, RFF et les organisations syndicales. Dans cet esprit, fort de cette première étape de mobilisation réussie, le collectif discutera dans les prochains jours d’une nouvelle initiative qui pourrait prendre la forme d’un appel au rassemblement devant la préfecture courant juin. Le Collectif pluraliste pour la sauvegarde et le développement du triage SNCF de Villeneuve-saint-Georges Villeneuve, le 20 mai 2010 Contact presse: 01 43 86 38 10triagevsg@free.fr

[1] Parmi eux : Sylvie Altman, maire de Villeneuve-saint-Georges, conseillère régionale d’Ile de France, Françoise Baud, maire de Valenton, Odette Terrade, sénatrice du Val-de-Marne, Jo Rossignol, maire de Limeil-Brévannes, conseiller général, Christophe Carrère, maire-adjoint de Crosne, Jacques Picard, conseiller régional d’Ile-de-France, Alexandrine Seri, maire-adjointe de Bonneuil/Marne, Joël Josso, conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi, Danielle Maréchal, conseillère générale, Marc Thiberville, conseiller général,….[1] Parmi eux : Sylvie Altman, maire de Villeneuve-saint-Georges, conseillère régionale d’Ile de France, Françoise Baud, maire de Valenton, Odette Terrade, sénatrice du Val-de-Marne, Jo Rossignol, maire de Limeil-Brévannes, conseiller général, Christophe Carrère, maire-adjoint de Crosne, Jacques Picard, conseiller régional d’Ile-de-France, Alexandrine Seri, maire-adjointe de Bonneuil/Marne, Joël Josso, conseiller municipal de Villeneuve-le-Roi, Danielle Maréchal, conseillère générale, Marc Thiberville, conseiller général,….
l'intervention de Marc Thiberville.
Intro réunion du 18 mai

Place Mouliérat - Villeneuve triage





· Madame le maire de Villeneuve-saint-Georges, conseillère régionale d’Ile-de-France, chère Sylvie,
· Madame le maire de Valenton, chère Françoise,
· ….
· ….
· ….
· …..
· ….
· ….
· ….
· Messieurs les représentants des organisations syndicales
· Mesdames et messieurs,


Le triage SNCF de Villeneuve-saint-Georges doit vivre !

C’est derrière cette affirmation forte que nous sommes réunis nombreux ce soir à Villeneuve-triage, à deux pas du site ferroviaire. Je tiens tout d’abord à vous remercier de votre participation à cette première initiative d’information, d’échange et de mobilisation autour des enjeux concernant le fret ferroviaire, Fret SNCF et l’activité du triage, à l’initiative du collectif qui vient de se créer pour sa sauvegarde et son développement qui regroupe en son sein citoyens, élus, syndicalistes … Toutes celles et tous ceux qui n’acceptent pas le déclin de l’activité de transport ferroviaire des marchandises.

Notre action s’inscrit aux cotés de nombreuses initiatives menées à travers le pays et qui entendent s’opposer au démantèlement du transport par wagons. Je pense aux mobilisations larges et multiformes qui ont rassemblé élus, cheminots et population dans nombre d’endroits comme Somain, Porte-lès-Valence, Miramas, le rassemblement organisé sur le site du Bourget l’an passé. et bien d’autres encore

Je pense aux mobilisations des cheminots jusque dans la grève d’avril dernier, qui portait aussi sur des enjeux de société forts, et le Fret en est un, mais dont on n’a rien dit, ou si peu, dans les médias en général.

Notre action autour de l’avenir de notre triage a donc une portée générale et se veut en convergence avec d’autres actions de ce type. C’est le premier point important que je voulais souligner.
C’est important, car nous avons la conviction qu’en multipliant ce type d’initiatives nous permettrons d’élever un rapport de force capable de faire reculer la direction de la SNCF et le gouvernement et empêcher ainsi la condamnation programmée du trafic par wagons isolés.

En fait, à notre échelle et avec nos moyens, nous voulons permettre le débat public, celui qui nous est refusé concernant un dossier aux conséquences multiples pour la population, pour les territoires et le pays tout entier.

Car ce qui caractérise la décision de la SNCF et du gouvernement de vouloir abandonner le wagon isolé et de fermer la quasi totalité des triages en France, est en premier lieu son caractère anti-démocratique.

Cette décision est une oukase. Elle n’a eu pour seul lieu de débat que les cabinets ministériels et les bureaux des dirigeants de la SNCF et de sa branche Fret. Elle n’est la traduction que d’un choix d’entreprise guidé par des considérations comptables, sans rien intégrer des enjeux de société auxquels nous sommes confrontés s’agissant du développement économique et de l’emploi, comme des impératifs environnementaux.

Même en interne à la SNCF, le débat de fond n’a pu avoir lieu sérieusement, mais les représentants des organisations syndicales le diront mieux que moi.
Comment peut-on, dans ce pays, laisser la technostructure décider à la place des citoyens et des élus de la vie ou la mort d’une activité qui relève de l’intérêt général, sans même un débat public, sans même tenter de justifier ce choix.

Nous considérons, pour notre part, que la SNCF appartient à la nation toute entière et non à une poignée de dirigeants qui n’ont de compte à rendre à personne. C’est pourquoi, notre première exigence est celle du débat démocratique et citoyen. Si la SNCF et le gouvernement sont sûrs de leurs choix, alors que craignent-ils du débat public ?

Notre collectif s’est adressé dans ce sens à monsieur Jean-Louis Borloo, ministre d’état en charge de l’environnement, de l’énergie du développement durable et de la mer, lequel ministère « coiffe » le secrétariat d’état au transport dirigé par monsieur Dominique Bussereau.

Nous attendons sa réponse, mais c’est aujourd’hui publiquement que nous renouvelons notre demande.

Nous avons aussi interpellé le député de notre circonscription, monsieur Didier Gonzalès à ce sujet et nous sommes, là aussi en attente de réponse.

Depuis l’automne dernier, lorsque nous avons appris, Mme Altman et moi-même, la décision de la SNCF d’abandonner le wagon isolé et la menace directe qui pèse sur notre triage, nous avons réagi tout de suite et interpellé le gouvernement.

Le conseil municipal de Villeneuve-saint-Georges a adopté un vœu dans lequel il marque son opposition à la stratégie de casse de l’outil ferroviaire et à la fermeture du triage. La municipalité de Valenton en a fait de même. Enfin, j’ai eu l’occasion de présenter un vœu en séance plénière du conseil général du Val-de-Marne qui a été adopté à la majorité.

Il a fallu 5 mois au gouvernement pour nous répondre. Dans la lettre de réponse, aucun de nos arguments ne sont pris en compte et le cabinet de monsieur Borloo s’en tient au discours officiel.

Monsieur le député-maire d’Ivry, mon ami Pierre Gosnat, s’entendra répondre la même chose suite à son interpellation orale du gouvernement à l’assemblée nationale.

C’est d’ailleurs à son invitation que nous avons pu rencontrer les dirigeants de la branche fret de la SNCF dernièrement.

Toujours intéressant, l’échange à néanmoins montré que l’argumentaire de la SNCF, celui qui sert à justifier la mise en pièce des triages et à se préparer à déverser quelques 1 millions 500 000 poids lourds supplémentaires sur nos route dès cette année, ne repose que sur le déséquilibre comptable de la branche Fret.

Un mot là dessus, mais vous avez des éléments supplémentaires dans la plaquette « 6 pages » qui a été distribuée à 80 000 exemplaires ce qui me permettra de ne pas tout développer ici et donc de ne pas être trop long :

Nous affirmons que ce déséquilibre financier a été précisément la conséquence des orientations prises depuis 2002. La succession de plans Fret, tous présentés comme celui de la dernière chance, n’ont pas été orientés vers le développement de l’activité et des trafics. Ils prétendaient permettre un rééquilibrage des comptes en diminuant les coûts et en se débarrassant des trafics jugés insuffisamment rentables. La SNCF s’est orientée vers une contraction de son activité, la diminution des volumes transportés et donc l’affaiblissement des recettes que 10 000 suppressions d’emplois, la fermeture de gares, de triages et de lignes n’ont pu palier au plan financier.

En taillant dans l’appareil de production et le maillage du réseau ferré, la SNCF s’est engagée dans une spirale de déclin qui l’a poussé à toujours tailler davantage.

Et c’est avec ce bilan désastreux, résultat d’une stratégie suicidaire dénoncée avec force par les syndicats, les ONG, de nombreux élus, que les mêmes dirigeants de l’entreprise publique nous affirme aujourd’hui que le wagon isolé n’a pas d’avenir.

Et bien on n’est pas obligés de les croire !

« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ! » dit l’adage populaire. Et bien, c’est ce qu’appliquent les fossoyeurs du Fret par wagon isolé.

Nous ne sommes pas de doux rêveurs. Dire que le wagon isolé a réellement un avenir, à condition de mettre en place les moyens de son développement, de renouer avec une politique de volume et d’irriguer l’ensemble du territoire n’est pas une vue de l’esprit. C’est ce qui avait été engagé entre 1997 et 2002 et la SNCF avait transporté plus de 55 GTK, contre seulement 27 aujourd’hui.

Coté gouvernement, on accompagne la stratégie de la SNCF en vantant les mérites d’un engagement national pour le Fret ferroviaire, financé à hauteur de 7 milliards d’ici à 2020.

Voilà un titre ronflant et une somme rondelette, ma foi.

Mais, en regardant dans le détail, on s’aperçoit vite que cet engagement ressemble davantage à de l’enfumage qu’à une stratégie de développement.
Tout d’abord lorsqu’on nous parle de 7 milliards, c’est sur 10 ans. Ensuite, pour nombre de projets, il n’y a rien de nouveau, c’est la reprise de projets d’infrastructure anciens déjà actés (Lyon, Nimes, Montpellier).

On nous dit vouloir développer le transport combiné Rail-route, les autoroutes ferroviaires et encore le TGV Fret. Toutes ces techniques sont intéressantes, mais pas une seule ne se substituera au wagon isolé. Cet engagement national n’est qu’un camouflage pour justifier l’injustifiable. Nous sommes loin des envolées lyriques du Grenelle de l’environnement, dont il ne reste plus grand chose une fois traduites en actes. Le récent vote de la loi dite « Grenelle 2 » le confirme largement.

En fait, le trafic se reportera essentiellement vers la route.

Les dirigeants de la SNCF eux-mêmes le reconnaissent.

Ainsi, lors de notre rencontre avec les dirigeants du fret SNCF, ils nous ont fait part de leur prévision, sans doute pas minorées, de ce qui pourrait rester dans le giron de Fret SNCF après cette grande casse : 210 000 wagons débranchés par an, à comparer avec 390 000 de 2009 (année de crise économique), les 550 000 de 2008 et même les 730 000 de 2007 !

Rien que cela, c’est 1 millions de poids-lourds de plus !

Preuve supplémentaire que le wagon isolé est sacrifié volontairement, le refus de la SNCF de s’engager dans l’alliance européenne X-rail. Là aussi vous avez des explications à ce sujet dans la plaquette.

Le directeur adjoint de SNCF Geodis a du reconnaître que ce refus est motivé par une décision d’abandon de cette activité, alors que le projet X-rail vise à développer le lotissement et devient donc incompatible avec la stratégie de la SNCF.

J’en viens aux enjeux locaux.

Le triage de Villeneuve-saint-Georges est menacé, ou plutôt nous dit-on, mis en concurrence avec celui du Bourget en Seine-saint-Denis.

Certains nous ont demandé si nous avions des arguments pour défendre le triage de Villeneuve-saint-Georges contre celui du Bourget.

Nous ne rentrerons pas dans ce débat boutiquier.

Il serait irresponsable de jouer un triage contre un autre. D’abord, cela signifierait ne rien avoir compris au fonctionnement du transport des marchandises par wagons, notamment dans une région économique comme la nôtre, qui nécessite un réseau maillé et des infrastructures en nombre suffisant en regard du trafic potentiel.

Ce serait aussi se situer sur le terrain de la SNCF et du gouvernement, en acceptant leur stratégie, simplement en voulant « sauver les meubles ». Or, nous pensons pour notre part que d’accepter ou d’accompagner une telle stratégie c’est, à terme, prendre le risque de la fermeture de tous les triages, y compris celui qu’on voulait préserver.

J’ai en mémoire la fermeture du triage d’Achères, il y a quelques années. L’activité de ce triage avait été transférée sur Villeneuve, déjà au nom de la rentabilité financière. Je me souviens des discours de l’entreprise à l’époque, argumentant sur le fait que ce transfert allait pérenniser le triage de Villeneuve, et de quoi parle t-on aujourd’hui ? C’était, il y a moins de cinq ans…

Pour nous, il y a de la place pour des triages actifs en région parisienne. A Villeneuve, au Bourget mais aussi à Achères, Trappes, Vaires sur Marne, qui ont été fermés les uns après les autres.

Ce que nous n’éluderons pas par contre, c’est qu’un arrêt de l’activité du triage de Villeneuve aurait des conséquences importantes pour notre territoire.

L’emploi, tout d’abord, puisque 400 cheminots relèvent directement ou indirectement du périmètre fret sur le site de Villeneuve. De telles pertes en emplois viendrait aggraver une situation sociale déjà très difficile dans nos villes. Ce sont autant de débouchés pour nos jeunes qui disparaîtraient.

Le développement économique en serait affecté au moment où nous sommes engagés, à plusieurs collectivités, dans une OIN qui fait du site ferroviaire de Villeneuve triage une zone d’implantation d’activités économiques.

Cela ferait perdre un atout essentiel pour le développement de transports de marchandises non polluant à proximité de l’aéroport d’Orly, du MIN de Rungis ou encore du port de Bonneuil. Ces synergies sont déjà sous utilisées, voire inutilisées aujourd’hui.

Voilà, à l’échelle locale ; la traduction de l’absence d’une politique véritablement multi modale des transports, jouant sur les atouts de chaque mode (routier, ferroviaire, maritime, fluvial, aérien,..) et non pas l’un contre l’autre. Cela suppose aussi de considérer l’intérêt de telle organisation de transport par rapport à une autre en fonction de l’intérêt général, y compris sur la question des coûts supportés par la société. On verra que le rail et le wagon isolé ne sont pas si mal placé.


Voilà donc mesdames et messieurs, les quelques mots d’introduction que je souhaitais dire pour lancer notre débat, qui va, j’en suis sûr, très largement enrichir mon propos.

Avant de vous céder la parole, je souhaite redire que notre rencontre publique de ce soir est une première initiative et que notre collectif entend bien en organiser d’autres.

Déjà, nous serons présents, avec un stand, à l’occasion du festival de l’eau, à l’initiative du conseil général du Val-de-Marne, les samedi 12 et dimanche 13 juin, ici même à Villeneuve-triage.

D’autre part, notre collectif a demandé au ministre et au préfet l’organisation d’une table ronde concernant l’avenir du triage et du site ferroviaire, réunissant l’état, la SNCF, RFF, les élus locaux et parlementaires, les syndicats, les associations d’usagers etc…

Nous mettons en débat l’idée d’une manifestation ou d’un rassemblement en juin pour appuyer cette demande de table ronde, selon des modalités à définir. Je vous invite, au cours de notre échange à donner votre opinion sur cette proposition.

Je vous remercie de votre attention et place au débat.

jeudi 25 mars 2010

HUMOUR: DARCOS A LA RETRAITE

REMPLACEMENTDES PROFS ABSENTS : lettre ouverte (transmise par une école de Clichy sous Bois)

Objet : demande de remplacement.

Cher Papy Darcos

Nous venons d’apprendre que vous avez pris définitivement votre retraite. Il paraîtrait que vous auriez quelques notions en matière d’éducation. Il paraîtrait aussi que, suite à certaines de vos décisions, les jeunes retraités peuvent désormais reprendre du service.

Professeurs dans une école maternelle, nous avons immédiatement pensé à vous pour effectuer les remplacements des enseignants absents. Et nous serions très honorés si vous pouviez accepter de travailler dans notre école située à Cliché sous Bois.

Nous vous rassurons tout de suite sur la qualité de nos fournitures. Par exemple, les couches que nous utilisons sont très résistantes et extrêmement absorbantes.

Les enfants trépignent d’impatience à l’idée de vous recevoir. Nous ne pouvons nous prononcer en ce qui concerne nos collègues.

Il existe malheureusement 3 ou 4 élèves un peu plus difficiles que les autres et qui ne pourront plus être pris en charge par les enseignants spécialisés. Mais nous sommes persuadés que vous saurez remédier à ce petit problème, puisque vous trouviez ce dispositif trop peu productif.

Nous vous attendons, M. Darcos, avec la plus grande impatience. D’ailleurs, afin de maximiser vos conditions de travail, nous avons déménagé votre future salle de classe au rez-de-chaussée. Ainsi, vous n’aurez pas à monter les étages.

Nous devons toutefois vous prévenir que l’achat de trois caméras de vidéo-surveillance a entraîné la suppression de deux postes d’ATSEM et vous serez contraint de balayer vous-même votre salle de classe.

Nous restons persuadés que vous accepterez notre offre qui améliorera de façon substantielle la maigre retraite que vous percevez, à l’image de nos collègues qui ne sont plus en activité.

A bientôt Papy Darcos !

PS : Au cas où vous auriez des griefs à formuler, nous vous prierons de vous adresser à M. Luc CHATEL.

lundi 14 décembre 2009

LA LETTRE AU PERE NOEL D'IMAGINE

Chapeaux de Père Noël, clochettes, vin et chocolat chauds, c'est dans une ambiance bien sympathique qu'IMAGINE a rendu publique sa lettre au Père Noël.

Malgré le froid et un marché un peu endormi, nous avons eu de nombreuses discussions.



CHER PERE NOËL

Nous souhaiterions que tous les enfants, de chômeurs, de sans papiers, de précaires, puissent avoir le jouet de leur choix.
Nous souhaiterions une taxe sur les ordures ménagères allégée de sa dernière augmentation.
Nous souhaiterions que le Maire respecte le tissu associatif, en acceptant sa diversité et son pluralisme.
Nous souhaiterions que la Mairie ne supprime pas la subvention de la ferme pédagogique afin qu'elle puisse poursuivre son activité et continuer d'accueillir les enfants des écoles.

Nous souhaiterions que de la part du premier magistrat de cette ville, le respect de notre engagement citoyen:

  • En ne nous excluant pas des fêtes d'automne, en nous attribuant un stand. Nous rappelons que nos adhérents sont des contribuables villenevois. Nous devrions, comme n'importe quelle association, pouvoir participer à cette fête qui appartient à tous.
  • En répondant à nos demandes de prêt de salle.
  • En répondant tout simplement à nos courriers.

SI LE PERE NOËL EXAUCE NOTRE DEMANDE DE PRÊT DE SALLE

Nous vous invitons à une soirée festive et conviviale pour fêter ensemble l'année 2010, ou l'arrivée du printemps... suivant les propositions qui nous serons faites.


Nous croyons très fort au Père Noël! mais nous croyons beaucoup plus à l'action collective, à la solidarité, à l'action citoyenne, alors venez nous rejoindre.

Notre association est ouverte à tous les Villeneuvois et Villeneuvoises qui veulent défendre les valeurs de démocratie, d'écologie, de laïcité et de respect des personnes.

Dans la pluralité de nos sensibilités de gauche, avec tous les hommes et les femmes qui le souhaitent, nous débattons et agissons. Pour nous, il n'y a pas de thématiques précises, tout ce qui "fait société" et "bien vivre ensemble" nous intéresse.

JOYEUX NOËL ET BONNE ANNEE A TOUS




mardi 13 octobre 2009

REQUISITION DU GYMNASE PAINLEVE: LETTRE DE JOEL JOSSO AU MAIRE

Monsieur Didier GONZALES,Maire

Villeneuve le 12 octobre 2009


Monsieur le Maire,


Les responsable du GCVLR, club de gymnastique, de Villeneuve le Roi ont appris dans le dernier bulletin municipal que le gymnase Paul Painlevé où ils ont leurs activités allait leur être retiré sans qu’ils aient eu une quelconque information en ce sens de votre part ou de celle de vos adjoints.

Cette décision a créé beaucoup d’émoi chez les adhérents et particulièrement chez les parents des enfants qui pratiquent cette activité. Ce club, particulièrement dynamique, est en effet beaucoup apprécié des jeunes de Villeneuve le Roi ce qui en fait l’un des clubs les plus importants en adhérent de notre ville.

De nombreux parents sont intervenus auprès de vos services ou de votre secrétariat et vous avez été contraint de reculer de 2 semaines la suppression du gymnase pour leurs activités. C’est une très bonne nouvelle mais cela ne saurait suffire et vous devez trouver une solution pour que les activités ne soient pas interrompues.

Certaines personnes en Mairie prétendent que le gymnase serait réquisitionné pour la vaccination de la grippe A, or les services de la Préfecture affirment que c’est vous qui avez été volontaire pour accueillir celle-ci et qui avez décidé que cela se ferait au gymnase Paul Painlevé !

Des solutions doivent être trouvées dans l’intérêt des sportifs de notre ville. L’une d’entre elle est aisée, elle consiste en l’utilisation du tout nouveau gymnase du collège Jean Macé.

Pour cela une convention tripartite est en discussion depuis plus d’un an entre le Conseil Général, vos adjoints et Mme Sainz Principale du collège. Elle vient d’être mise au point et a été votée lors du Conseil d’Administration du Collège qui s’est tenu le 29 septembre dernier. Elle a été votée en particulier par M. Hourdeau Conseiller municipal.

De manière incompréhensible, vous refusez, semble-t-il, de signer celle-ci, rendant impossible son utilisation par plusieurs clubs sportifs et laissant sous utilisé un équipement qui a couté cher au Conseil Général et donc aux contribuables que nous sommes.

Je vous demande, Monsieur le Maire de revenir sur votre position et de signer la convention d’utilisation du gymnase du collège Jean Macé validée par vos adjoints.

Je vous demande de prendre en compte l’intérêt des enfants et des familles en donnant des consignes de dialogue à vos services.

Je vous demande de respecter le dévouement de tous ces bénévoles de nos associations sportives qui se dépensent sans compter au service de la jeunesse et des familles.

Je vous propose de venir débattre de cette situation devant les adhérents du club et leur famille, vous pourrez ainsi les entendre et les rassurer.

Ne doutant pas que vous répondrez positivement à ces sollicitations de bons sens, et,

Dans l’attente, veuillez agréer, Monsieur le Maire mes salutations distinguées.

Joël JOSSO

GRIPE A: DIRECTIVES INAPPLICABLES, MANQUE DE MATERIEL ET SYSTEME D

Madame, Monsieur

Vous voudrez bien trouver ci joint une interview venant du site Internet "planète Campus" qui nous préoccupe gravement quant à l'état d'impréparation des écoles de notre ville face au risque de grippe A.


Concernant Une école de Villeneuve le roi nous avions également fait d'autres constats très préoccupants lors d'une visite impromptue en Mai dernier de Joël Josso et Bruno Bossard. Pour un très grand nombre d'enfants il est en effet matériellement impossible de se laver les mains avant d'aller à la cantine! Cette école est toute neuve mais elle accueille beaucoup plus d'enfants que prévus! 3 services de cantines "à la queue leu leu" sont ainsi organisés qui ne laissent pas le temps de se laver les mains. La présence du Collège que le Maire s'obstine pour des raisons idéologiques à maintenir dans cet espace exigu aggrave encore la situation.


Comment dans une situation déjà préoccupante, cette école pourra-t-elle faire face à une crise épidémique possible?

Pour le gymnase dont il est question dans l'interview, il s'agit du gymnase Paul Painlevé. C'est ce gymnase que le Maire a proposé au Préfet pour accueillir les opérations de vaccination de la grippe A. Tout cela sans la moindre concertation avec les utilisateurs, écoles, collège, associations et sans qu'une autre solution d'utilisation ne leur soit proposée!
On peut d'ailleurs sérieusement s'interroger sur l'intérêt d'une vaccination de masse sans même évoquer les risques liés aux effets secondaires du vaccin.

Nous sommes intervenu auprès de Didier Gonzales Maire, pour qu'il réunisse le Conseil Municipal dans les plus brefs délais afin que toutes les mesures soient prisent et que l'ensemble des élus puissent enfin être informés et mobilisés dans la transparence et la concertation.

BOSSARD Bruno
CALVAO Pierrette
JOSSO Joël
Conseillers municipaux d'opposition
Verts, Communistes, Citoyens et Solidaires


extrait du site "Planète Campus"
Grippe A : Les écoles ne sont pas prêtes

Alors qu’elle faisait les gros titres ces dernières semaines, la grippe A disparaît peu à peu de l’actualité. Etrange, surtout que les risques d’épidémie n’ont pas vraiment diminué. Au centre des attentions en cas de contagion générale, les écoles ne sont pas prêtes. La directrice d'une école primaire à Villeneuve le roi (94), explique l’état actuel des choses. Entre directives inapplicables et manque total de matériel, la réalité en cas d’épidémie sera celle du système-D.


Quelles sont les directives générales données aux écoles ?

Tout d’abord, on nous demande de faire beaucoup de prévention. Bien rappeler aux enfants de se laver les mains le plus souvent possible, installer des poubelles fermées pour les mouchoirs usagés et les faire éternuer dans leurs manches et non dans leurs mains.

Y a-t-il eut des mesures nouvelles ces derniers temps ?

J’ai appris hier, que le gymnase d'une école avait été réquisitionné par la mairie afin de vacciner la population. C’est une directive donnée par le préfet mais je n’en avais pas été informée.

Comment détectez-vous si un élève est contaminé par le virus H1N1 ?
Les directives demandent que l’enfant présente l’ensemble des symptômes. C’est-à-dire, qu’il tousse, qu’il ait de la fièvre et ressente des douleurs.

« On n’a encore reçu aucun masque »

Et ensuite, que faut-il faire ?
Il faut isoler le cas détecté dans une pièce, qui devra être désinfectée par la suite, avec un adulte. L’enfant doit porter un masque quand il est dans la pièce fermée. Ensuite, il faut évidemment prévenir les parents pour qu’ils viennent le chercher.

Concrètement, pouvez-vous mettre en place cette procédure ?
. On n’a encore reçu aucun masque. Ils devraient arriver, la mairie aurait lancé les démarches, mais pour l’instant nous n’avons aucun matériel adéquat. Nous n’avons d’ailleurs aucune salle disponible pour isoler un élève et un adulte.

Le vaccin sera-t-il obligatoire au sein des écoles ?
Je ne sais pas. Je n’ai encore reçu aucune directive sur le sujet.

En cas de multiplication des cas dans votre établissement, que devez-vous faire ?
Il nous est demandé d’assurer la continuité des cours et de l’enseignement pédagogique. Ce sera selon le libre-arbitre de chaque enseignant car rien n’est clairement défini. Si des cas isolés sont obligés de rester chez eux, nous devons leur envoyer des devoirs à la maison.

Si une classe ou l’école ferme, comment assurer la continuité de l’enseignement ?
De même, il faudra tenter d’assurer la liaison avec l’enfant depuis son domicile. Internet serait le moyen le plus simple bien sûr mais, trop peu d’élèves l’ont encore chez eux pour que cela soit viable. Surtout si les enfants sont malades, apprendre une leçon seul ne sera pas des plus faciles.

Globalement, pensez-vous que votre école est prête à affronter une éventuelle épidémie ?
Pas vraiment, non. Il faut un effort collectif, que chacun se sente responsable. Nous n’avons aucun système qui permet de déterminer avec certitude les motifs d’absences des élèves. Si les parents décident de les mettre en cours alors qu’ils sont porteurs du virus, nous ne pourrons pas éviter l’épidémie. Aussi, nous ne disposons que d’un seul médecin scolaire qui a en charge les écoles, collèges et lycées de trois villes (Orly, Choisy-le-roi, Villeneuve-le-roi).

mardi 29 septembre 2009

LES MOUSQUETAIRES DE LA DISTRIBUTION


Vous souvenez-vous du fameux épisode de cet été, quand notre Ministre de l'Education est venu rendre visite à notre Député-Maire pour faire sa promotion pour des articles à prix réduits pour les écoliers?

Dans une ville qui distribue depuis 40 ans, à l'initiative de la municipalité communiste d'alors, des fournitures scolaires le jour de la rentrée! (Aveuglé alors par le fait de faire venir un autre Ministre en ville, Monsieur Gonzalès n'aurait même pas fait ce rapprochement.)
Le magasin Intermarché avait alors fait jouer les figurants à ses employés et des militants UMP avaient été reconnus par les journalistes, un fiasco complet de communication dans lequel notre Maire se trouvait empêtré.

C’est alors que ce dimanche après-midi, juste avant la cavalcade des fêtes d’automne, quatre curieux mousquetaires somptueusement vêtus ont déambulé devant la foule amusée en distribuant des billets de 200 euros (factices bien entendu !).

Ces billets représentaient la somme symbolique des hausses moyennes de la taxe d’ordures ménagères additionnée à l’augmentation scandaleuse du prix de l’eau qu’aura à payer une famille moyenne villeneuvoise.
Cette hausse de la taxe sur les ordures ménagères étant décidée et votée en conseil municipal sera versée directement au budget de la commune sans obligatoirement être affectée au ramassage des ordures ménagères. De plus aucun service améliorant la qualité du ramassage n’a été décidé.
Tandis que l’augmentation du prix de l’eau vient du fait que la ville change d’entreprise, si la mise en concurrence avait été correcte, le prix de l’eau aurait plutôt baissé.
Est-ce que cela veut dire que la ville n’a plus d’argent ? ou que la Maire s’amuse à dépenser plus qu’il n’en a ? En ces temps de crise a-t-on besoin de faire de telles dépenses ? Ou encore, notre Maire veut-il faire partir une couche de la population qui ne lui plaît pas ?... Les Mousquetaires vous apporteront un jour une autre façon de gérer notre ville, plus solidaire, plus respectueuse de l’environnement et à l’écoute des habitants.

Vos enfants vont manger privé, privés de qualité

La restauration municipale est réalisée par une coopération entre
Villeneuve le Roi, Valenton et depuis peu Grigny (SIREVV)
Le Maire vient d’annoncer sa décision de sortir de cet organisme. Y at-il eu une discussion avec les:parents d’élèves, les personnes âgées, les enseignants, les professionnels…
comme d’habitude rien de tout cela !

Pourtant la forme adoptée jusque là était plutôt intéressante tant pour les finances communales que pour les familles. Mutualiser les moyens des collectivités pour répondre aux besoins de restauration collective. Les villes restaient maître de la qualité des produits, de la proximité
avec les usagers, des démarches d’éducation alimentaire….
C’est une solution degestion originale et efficace.
Elle a permis defaire échapper ce domaine à l’appétit des grands groupes. Pour eux il ne s’agit pas de satisfaire l’usager, mais de faire du profit avec l’assiette des enfants.
Un secteur en pleine expansion qui fait saliver les grands de la restauration.
Sodexho annonçait l’année dernière un bénéfice annuel en hausse de 7,5%, à 347 millions d’euros !
Les profits de ces grands groupes sont faits de deux manières : moins de qualité dans l’assiette et des salaires médiocres pour les personnels de fabrication. Est-ce cela l’avenir que nous voulons ? Mais pour notre Maire la gestion c’est de l’idéologie et nous sommes dans l’air du temps ; Je privatise, tu privatises, nous privatisons….
Afin de préparer cette privatisation, la municipalité à déjà pris des dispositions d’inscription et de paiement draconiennes pour les familles.
Martine Girault

La Cité, Une Ville,REVONS, IMAGINONS AUTREMENT

Nous sommes nombreux à Villeneuve le Roi à penser que nos quartiers, nos cités peuvent redevenir ce qu’ils ont été. Des espaces de vie où seraient réunies toutes les communautés d’aujourd’hui et celles de demain. Des espaces de vie permettant d’innover, d’inventer, d’imaginer.
Pour cela, il est primordial que toutes nos institutions tirent dans le même sens et se sentent concernées parcet enjeu majeur.
Pourtant, le constat est affligeant, la politique actuelle de notre commune sur le logement social est à l’image de ce gouvernement soutenu par notre Maire.
Pour la cité Raguet Lépine c’est la disparition des services publics, la création d’un ghetto par la concentration des familles en grandes difficultés, une cité volontairement laissée à l’abandon tant par la ville que par le gestionnaire.
Les habitants du quartier se sont rassemblés fin juin pour affirmer leur volonté de vivre ensemble. Ce soir là « le Maire avait autre chose à faire » selon le mot de M. Rampillon Maire Adjoint.
Depuis le Maire laisse pourrir la situation, en refusant
de recevoir le collectif d’habitants mis en place ce soir là. Le Président de Valophis habitat, le gestionnaire a, lui aussi trouvé un prétexte pour ne pas venir dans la cité. Les uns et les autres
sont responsables des exaspérations des habitants.et des actes d’incivilités qui s’ensuivent avec la brutalité des interventions policières.
Quels sont les desseins non avoués que le Maire prépare pour notre cité ?
La récente visite éclair de Monsieur le Maire dans notre cité, laisse à penser que notre population représente un futur enjeu électoral, mais personne ne sera dupe d’une telle manoeuvre bassement électoraliste.
Oui il faut une véritable réhabilitation de notre cité et de notre quartier mais cela doit se faire par le dialogue et l’écoute avec les habitants. Nous savons toutes et tous que nos propres intérêts ne sont souvent pas leurs préoccupations premières. Il est primordial de nous mobiliser, locataires, habitants du quartier contre cette injustice sociale et de faire valoir notre droit à vivre
dans une cité redevenue ce qu’elle était.
Ensemble nous le voulons,
Ensemble nous le pouvons,
Ensemble nous le devons.
Gilles Vosgien